Traverser le bois

Project Statement

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Cette série parle de la famille et de l’enfance.
Pendant la pandémie, j’ai scanné beaucoup de diapositives qui contenaient des images de mes parents, de mon frère et de mes soeurs. Je faisais des photos dans des bois depuis des années et à un moment donné je me suis rendue compte qu’on en avait toujours vécus entourés surtout pendant notre enfance au sud de la province de Buenos Aires, en Argentine.
Malgré le déssacord de mes frères notre histoire méritait une réecriture au moins visuelle. C’est ainsi que j’ai continué à récuperer ces sentiments et souvenirs traversés par l‘épaisseur, la densité et la fragilité de ces arbres toujours témoins de notre vie.
Le bois est en soi même et est en tous. Si dense, intense, fragile, un peu comme la famille.
C’est la rencontré et l’égarement. Le silence qui n’est pas vraiment silence, l’action sans mouvement, l’éblouissement, la gêne de vouloir s’en sortir.
Se laisser emporte dans l’éppaisseur. Réperer les branches complexes, inflexibles, ridées, fortes, jeunes ou tordues para le vent; elles embrassent et s’étirent, s’approchent sans peur dans un monde natural et inévitable.
Je ferme les yeux, ressens le rythme de l’enfance qui se déploie, avec ses rires, ses pas croustillants, larmes et respirations, le battement du coeur.